La souveraineté de Dieu : peut-on s’en réjouir ?

Romains 9.1–29 (S21) : Je dis la vérité en Christ, je ne mens pas, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint-Esprit: 2j’éprouve une grande tristesse et j’ai dans le cœur un chagrin continuel. 3Oui, je voudrais être moi-même maudit et séparé de Christ pour mes frères, mes propres compatriotes, 4les Israélites; c’est à eux qu’appartiennent l’adoption, la gloire, les alliances, la loi, le culte, les promesses 5et les patriarches; c’est d’eux que le Christ est issu dans son humanité, lui qui est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement. Amen!
6Ce n’est pas que la parole de Dieu soit sans effet. Non, car ceux qui sont issus d’Israël ne sont pas tous Israël, 7et bien qu’étant de la descendance d’Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants. Au contraire, il est dit: C’est par Isaac qu’une descendance te sera assurée. 8Cela signifie que ce ne sont pas les descendants simplement biologiques qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont considérés comme sa descendance. 9La parole que voici était en effet une promesse: Je reviendrai à la même époque et Sara aura un fils. 10De plus, tel a aussi été le cas pour Rebecca qui a eu des enfants d’un seul homme, notre ancêtre Isaac: 11les enfants n’étaient pas encore nés et n’avaient donc fait ni bien ni mal – afin que le plan de Dieu subsiste, conformément à son choix et sans dépendre des œuvres mais de celui qui appelle – 12quand il a été dit à Rebecca: L’aîné sera asservi au plus jeune. De même, il est écrit: 13J’ai aimé Jacob et j’ai détesté Esaü.
14Que dirons-nous donc? Dieu serait-il injuste? Certainement pas! 15En effet, il dit à Moïse: Je ferai grâce à qui je veux faire grâce, et j’aurai compassion de qui je veux avoir compassion. 16Ainsi donc, cela ne dépend ni de la volonté ni des efforts de l’homme, mais de Dieu qui fait grâce. 17L’Ecriture dit en effet au pharaon: Voilà pourquoi je t’ai suscité: c’est pour montrer en toi ma puissance et afin que mon nom soit proclamé sur toute la terre. 18Ainsi, Dieu fait grâce à qui il veut et il endurcit qui il veut.
19Tu me diras: «Pourquoi fait-il [donc] encore des reproches? Qui peut en effet résister à sa volonté?» 20Mais toi, homme, qui es-tu pour entrer en contestation avec Dieu? L’objet dira-t-il à celui qui l’a façonné: «Pourquoi m’as-tu fait ainsi?» 21Le potier n’est-il pas le maître de l’argile pour faire avec la même pâte un ustensile d’un usage noble et un ustensile d’un usage méprisable? 22Que dire si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère tout prêts pour la perdition? 23Et que dire s’il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de compassion qu’il a d’avance préparés pour la gloire? 24Ainsi il nous a appelés non seulement d’entre les Juifs, mais encore d’entre les non-Juifs. 25C’est aussi ce qu’il dit dans le livre d’Osée: J’appellerai ‘mon peuple’ celui qui n’était pas mon peuple, et ‘bien-aimée’ celle qui n’était pas la bien-aimée. 26Et là où on leur disait: ‘Vous n’êtes pas mon peuple’, ils seront appelés fils du Dieu vivant.
27Esaïe, de son côté, s’écrie au sujet d’Israël: Même si les Israélites, de par leur nombre, étaient pareils au sable de la mer, un reste seulement sera sauvé. 28En effet, le Seigneur accomplira pleinement et rapidement sa parole [avec justice, en effet le Seigneur accomplira rapidement sa parole] sur la terre. 29Et comme Esaïe l’avait prédit, si le Seigneur de l’univers ne nous avait pas laissé une descendance, nous serions devenus comme Sodome, nous aurions été semblables à Gomorrhe.

La souveraineté de Dieu : peut-on s’en réjouir ?

    Qui sont les véritables Israélites ? (9.1-13)
    Dieu est-il injuste ? (9.14-24)
    Comment se réjouir de la souveraineté de Dieu ? (9.25-29)

Réjouissons-nous en Dieu en le laissant être Dieu